
A whopping 7 of its 12 tracks had been Duke 45's - with releases stretching as far back as March 1957 - while three of the five new songs would become singles themselves anyway. Like so many albums of the period - Bobby Bland's 1961 debut LP "Two Steps From The Blues" was made up primarily of proven hit singles on the Blues and R&B charts.

C'est l'aeuvre (parfois sombre) d'un bluesman atypique qui connaît là son apogée. Au-delà des succès énoncés ci-dessus, réservez une écoute particulière à des titres comme Don't Cry No More, Lead Me On et à St. La star, c'est la voix de Bobby « Blue » Bland. Dans Two Steps From The Blues, ne vous attendez pas à des envolées de guitare, mais à un lot de chansons arrangées autour de cuivres. L'artiste mérite la reconnaissance pour l'ensemble d'une carrière récompensée par un Grammy Award en 1997. Son style vocal est si caractéristique qu'il obtient du succès par la voix de quelques singles comme Little Boy Blue, I Pity The Fool, Cry Cry Cry, devenant par la même occasion, une figure populaire du blues jusqu'en 1965, date à laquelle une nouvelle génération de bluesmen se met en travers de son chemin, au point de l'affecter sérieusement et de sombrer quelque temps dans l'alcool. La voix douce de Bobby Blue Bland ne passe pas inaperçu auprès de la gente féminine black.
#BOBBY BLAND TWO STEPS FROM THE BLUES RAPIDSHARE PREMIUM PLUS#
Qui plus est sa manière de chanter est assez particulière. Dans les années 50/60, Bobby Blue Bland s'affirme comme un des principaux créateurs d'un genre qui même blues, gospel, soul et R & B. Il y fait la connaissance de B.B King et Johnny Ace. Chanteur des des formations de gospel locales dès l'âge de 7 ans, il rejoint très vite un cercle de musiciens de Beale Street, là où ça se passe côté blues. Il date de 1961 et concerne l'enregistrement de titres réalisés entre 1956 et 1960. C'est plutôt une compil' qui réunit la crème des singles réalisés par Bobby « Blue » Bland (de son vrai nom Robert Calvin Bland), gosse des quartiers noirs de Memphis.

Splendide.Ĭlassique du blues, Two Steps From The Blues n'est pas à proprement parler ce que l'on appelle un album studio. Les mélodies impeccables, les accroches orchestrales font le reste.ĭu blues dans un gant de velours. Superbement, donne le ton, juste, module avec élégance, enrobe avec chaleur et sans emphase les mots, posant ceux-ci sur l'architecture sophistiquée des phrases de l'orchestre, celui de Joe Scott, fin styliste et arrangeur talentueux. Trop facile ? Trop simple ? Encore fallait-il y penser Bobby, ni ne beugle ni ne geint ni ne gémit ni ne hulule ni ne glousse. Sa recette ? Son truc ? Son mojo ? Simple, très simple. Et l'on se trompe soit que l'on veut n'y entendre que des loups solitaires cabossés par la vie hurler à la mort en grattant des guitares n'en pouvant mais, soit l'on s'endort l'âme des oreilles à coup d'ersatz repêchés au-delà du septième cercle de l'Enfer du Marché du Disque.Įt puis il y a Bobby "Blue" Bland, "deux pas au delà du blues", joignant le geste à la parole sur cette superbe pochette (les pochettes de CDs réussies étant suffisamment rares, saluons les quand elles se présentent), camaïeu de bleu et de sable, gravissant hiératique les deux marches l'élevant au dessus de la mêlée, à l'aube des années soixante.

Le seul point négatif de l'album est sa durée trop courte : à peine plus de 30 mn, vous vous rendez compte. A noter aussi les 2 hits "I pity the fool" et "Little boy blue" qui lui ont apporté un semblant de succès. Mais c'est sur ses chansons blues comme dans "Cry cry cry", la reprise de "St James infirmary" de Joe Primrose ou " don't want no woman" que je le préfère, surtout qu'il est accompagné par le super guitariste Wayne Bennett.

Il peut aussi être accompagné d'une section de cordes comme dans le larmoyant "Lead me on". Toute l'étendue de son registre y passe, que ce soit en mode crooner comme dans "Two steps from the blues", "I'll take care of you" et "I've just got to forget you" ou en mode rythm'n blues comme dans "Don't cry no more" où il se la joue à la Otis Redding, d'autant plus qu'il y est accompagné d'une section de cuivres du tonnerre. Il est doté d'une belle voix chaude et expressive qu'il met en évidence sur cet album sorti en 1961, et réédité en 2015. Robert Bland est un chanteur talentueux pas très connu, qui a de nombreuses cordes à son arc puisqu'il chante aussi bien du blues, de la soul que du gospel.
